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C'est aujourd'hui que se tenait le colloque « Des villes durables, urbaines et pas chères ? » organisé par « Le Monde », en partenariat avec l’Epfif (Etablissement public foncier d’Ile-de-France).

ibicity intervenait dans la deuxième table-ronde, intitulée "Quelles marges de manœuvre pour un aménagement durable dans les métropoles ?", avec Thierry Lajoie, directeur général de Grand Paris Aménagement, Manon Loisel, consultante en stratégies territoriales (Acadie), Sciences Po, et Jean-Philippe Ruggieri, directeur général de Nexity, animée par Emmanuel Davidenkoff.

Nous y avons surtout insisté sur la nécessité de penser le fonctionnement des quartiers dans le temps, comme nous l'évoquions déjà ici. Du fait de l'élargissement de l'échelle des promoteurs, des enjeux de mutualisation (qui permettent à la fois de faire "durable" et "pas cher"), et du glissement serviciel de l'économie (les services se substituent aux infrastructures), une nouvelle échelle de gestion de la ville apparaît, intermédiaire entre celle du bâtiment et celle de la collectivité, et ce sont souvent des méga-copropriétés (ou plus exactement Associations Syndicales Libres) qui la prennent en charge, et ce n'est pas sans poser de questions. Nous reviendrons prochainement sur ce sujet pour le Réseau National des Aménageurs.

Entre autres propos inspirants, on retiendra l'intervention de Martin Vanier, géographe et professeur à l'Ecole d'urbanisme de Paris, invitant à prendre du recul par rapport à la figure mythifiée du "village" : "Oui, la « métropole des villages », c’est tout de même doublement mythique. D’abord parce qu’il faut aller voir, comme l’a fait l’anthropologue Pascal Dibie dans la durée, ce qu’est devenu ce fameux village qui serait l’idéal métropolitain. Et ensuite parce que la qualité des lieux et des ambiances de vie est une évidente exigence dans une ville, petite ou grande". On peut retrouver sa tribune ici.

A lire également l'interview de Thierry Lajoie, directeur de Grand Paris Aménagement, qui écrit : "Nous allons passer d’une ville de l’offre à une ville à la demande" (ici). Conviction à laquelle on souscrit bien volontiers et que nous avons essayé de démontrer dans notre Etude sur les nouveaux modèles économiques urbains, ici.

La vidéo du colloque est consultable ici.

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