ibicity https://www.ibicity.fr/ Conseil et expertise en économie urbaine Tue, 12 Mar 2024 11:17:39 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.ibicity.fr/wp-content/uploads/2019/05/cropped-ibi-favicon-normal-32x32.png ibicity https://www.ibicity.fr/ 32 32 Veille en vrac – mars 2024 https://www.ibicity.fr/veille-en-vrac-mars-2024/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=veille-en-vrac-mars-2024 https://www.ibicity.fr/veille-en-vrac-mars-2024/#respond Tue, 12 Mar 2024 10:41:49 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11199 Ceci est un billet de travail pour archiver des études, travaux, actualités repérées ces dernières semaines :   Le prix Pritzker 2024 est attribué à Riken Yamamoto Article dans AD Magazine (via la newsletter de Léonard) Sur les trottoirs de Coppenhague www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7169209751568793601/   "Institutionnalisons la sobriété hydrique en France !" Lien vers la note : ici. Post linkedin associé : ici.   Extraits de la newsletter du Victoria Transport Policy Institute - "Efficiency - Equity - Clarity" - Winter 2024... > Lire la suite

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Ceci est un billet de travail pour archiver des études, travaux, actualités repérées ces dernières semaines :

 

Le prix Pritzker 2024 est attribué à Riken Yamamoto

Article dans AD Magazine (via la newsletter de Léonard)

Sur les trottoirs de Coppenhague

www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7169209751568793601/

 

"Institutionnalisons la sobriété hydrique en France !"

Lien vers la note : ici.

Post linkedin associé : ici.

 

Extraits de la newsletter du Victoria Transport Policy Institute - "Efficiency - Equity - Clarity" - Winter 2024 Vol. 24, No. 1

Cool Walkability Planning: Providing Pedestrian Thermal Comfort in Hot Climate Cities, by Todd Litman, published in the Journal of Civil Engineering and Environmental Sciences
Global warming and urbanization are increasing the number of people living in cities that experience extreme heat. This makes walking uncomfortable, unattractive and unhealthy, and causes travelers to drive for trips that could be made on foot. To address these problems hot-climate cities can create networks of shadeways (shaded sidewalks) and pedways (enclosed, climate-controlled walkways). This article introduces the Cool Walkshed Index (CWI) which rates pedestrian thermal protection from A (best) to F (worst). Currently, most urban neighborhoods have CWI E (incomplete sidewalk networks) or D (complete sidewalk networks). Moderate-heat cities should aspire to CWI C (shaded sidewalks on busy routes); high-heat cities, with temperatures that frequently exceed 38 °C (100 °F) should aspire to CWI B (most buildings located within 300 m of enclosed, climate-controlled pedways); and extreme-heat cities, with temperatures that frequently exceed 43 °C (110° F) should aspire to CWI A (most buildings are located less than 100 m of enclosed, climate-controlled pedways). Analysis in this study indicates that the additional costs of these facilities can be repaid many times over through road, parking, and vehicle savings, and increased local property values. (This article summarizes the detailed report, Cool Walkability Planning.)

"Why I Welcome New York City’s Congestion Pricing Plan," by Peter Coy, New York Times.
“A city’s streets, parking spaces and sidewalks are the municipal government’s most important assets, and it makes perfect sense to charge for them, both to make sure that they are used by the people who value them most highly and to raise money to cover the cost of their construction and upkeep, Todd Litman, the executive director of the Victoria Transport Policy Institute, a consulting firm in Victoria, British Columbia, told me…“‘Motorists all want free roads and free parking,’ Litman said. ‘But they’re never really free. The choice is between paying for them directly and paying for them indirectly. Paying for them directly is the best way to reduce congestion. If you oppose that, you’re saying you support congestion and parking problems.’”

Parking Requirement Impacts on Housing Affordability, workshop with Todd Litman, Patrick Siegman and Tony Jordan at the Congress for New Urbanism (CNU32), May 15-18, Cincinnati.
Parking minimums increase parking supply beyond what property owners would voluntarily provide. This increases housing development costs, particularly in urban areas with high land prices, and increases vehicle travel and sprawl, which exacerbate traffic and environmental problems. This workshop explores these issues. It examines the total costs of parking minimums, discusses alternative ways to serving parking demands, and describes methods and tools that developers and practitioners can use to better optimize and manage parking in a particular location.

Breaking the Code: Off-Street Parking Reform Lessons Learned, Institute for Transportation and Development Policy. This report documents the stories of six cities and one country — Atlanta, USA; Beijing, China; Mexico City, Mexico; Minneapolis, USA; San Pedro Garza Garcia, Mexico; São Paulo, Brazil; and the country of New Zealand — in their journey to reform off-street parking, with particular emphasis on removing parking minimums and adopting complementary reforms that reduce dependence on driving. Also see the Parking Reform Network News.

 

Could Chicago's Real Estate Tax Set a Precedent for Struggling Downtowns?

"As cities grapple with vacant offices and declining property values, they are seeking ways to prevent further erosion of their property tax revenue. Chicago has proposed a controversial solution: increase property taxes. However, this contested tax proposal, which is currently being voted on, faces opposition from real estate industry groups who claim the language on the ballot is misleading. In today's email coverage, we examine the ongoing legal battle surrounding this property tax vote and assess the likelihood of similar measures being adopted in other cities across the nation".

Extrait de la newsletter de Propmodo daily.

 

Seulement 7 des 1000 plus hautes tours se trouvent en Europe

"La puissance d’une nation se démontre-t-elle par la hauteur de ses tours ? Manhattan, Shanghai ou encore Dubaï comptent les plus hauts gratte-ciels. En Europe, ces derniers se font plus rares. La Pologne fait figure d’exception". (The Economist)

(Via la newsletter d'Evidence)

 

 

 

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Cartographie : Google Maps, et après ? [Chronique prospective pour Futuribles] https://www.ibicity.fr/google-maps-et-apres-chronique-prospective-pour-futuribles/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=google-maps-et-apres-chronique-prospective-pour-futuribles https://www.ibicity.fr/google-maps-et-apres-chronique-prospective-pour-futuribles/#respond Tue, 27 Feb 2024 08:26:33 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11185 L'Association de prospective Futuribles propose depuis quelques mois à certains de ses conseillers scientifiques de rédiger une chronique prospective régulière. Voici donc notre première chronique prospective : "Google Maps, et après ?". Extrait : "Vingt ans après sa création, l’omniprésence de Google Maps comme outil cartographique pour permettre aux citadins de se repérer dans les villes est aujourd’hui incontestable. Par exemple, avant de se rendre dans un magasin physique, près de 9 Français sur 10 recherchent son emplacement sur Google... > Lire la suite

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L'Association de prospective Futuribles propose depuis quelques mois à certains de ses conseillers scientifiques de rédiger une chronique prospective régulière. Voici donc notre première chronique prospective : "Google Maps, et après ?".

Extrait :

"Vingt ans après sa création, l’omniprésence de Google Maps comme outil cartographique pour permettre aux citadins de se repérer dans les villes est aujourd’hui incontestable. Par exemple, avant de se rendre dans un magasin physique, près de 9 Français sur 10 recherchent son emplacement sur Google Maps. Ce constat est connu mais rarement interrogé. Pourtant, la carte est un instrument de pouvoir, et il est étonnant que le fait que ce pouvoir de représenter les villes soit aux mains d’un géant numérique privé américain n’interroge pas davantage, a fortiori lorsque le modèle économique de cet acteur a de fortes implications sur la carte produite".

La note se découpe en trois temps :

  • Quand ce n’est plus le nord mais le modèle économique qui oriente la carte
  • La cartographie au risque de la cartomancie ?
  • D’autres modèles économiques pourraient dessiner d’autres cartes

La suite est à lire : ici.

Comme indiqué à la fin de la chronique, celle-ci a été écrite par une économiste urbaniste, qui n’est ni géographe ni cartographe. Toute critique ou suggestion est d’autant plus bienvenue et peut être adressée par mail en cliquant sur ce lien.

A lire également nos précédents billets :

"De la possibilité d'une cartographie à l'échelle 1"

"Les nouveaux défis de la cartographie"

"Contre-cartographie ou lorsque toute carte est subjective"

"Cartographie poétique"

 

A signaler également :

La Fabrique des mobilités organisera le 28 mars prochain un webinaire sur le "curb management", où il sera notamment question de cartographie. Merci d'ailleurs à Alex Bourreau, responsable technique de la Fabrique des Mobilités, de nous avoir signalé la création de l'Overture Maps Foundation (OMF) en 2022.

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Zoom zoom zen (France Inter) sur les trottoirs ! https://www.ibicity.fr/zoom-zoom-zen-france-inter-sur-les-trottoirs/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=zoom-zoom-zen-france-inter-sur-les-trottoirs https://www.ibicity.fr/zoom-zoom-zen-france-inter-sur-les-trottoirs/#respond Mon, 26 Feb 2024 21:17:36 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11171 "Dis donc, Cyril, c'est quoi ce sujet sur les trottoirs que tu m'as pondu pour lundi ? (...) Au bout du fil, le silence. "Mais... parce que c'est important les trottoirs, c'est politique les trottoirs...". Il était évident, hier à 11H12, que même Cyril Lacarrière, la personne qui avait décidé de ce sujet sur la bataille des trottoirs, n’avait plus la moindre idée du pourquoi du comment ce sujet était arrivé sur le tableau de Zoom zoom zen ». Tu... > Lire la suite

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"Dis donc, Cyril, c'est quoi ce sujet sur les trottoirs que tu m'as pondu pour lundi ? (...) Au bout du fil, le silence. "Mais... parce que c'est important les trottoirs, c'est politique les trottoirs...". Il était évident, hier à 11H12, que même Cyril Lacarrière, la personne qui avait décidé de ce sujet sur la bataille des trottoirs, n’avait plus la moindre idée du pourquoi du comment ce sujet était arrivé sur le tableau de Zoom zoom zen ». Tu te souviens, Cyril, le cahier des charges de l'émission, chaque jour, on zoome sur un mot, une expression, dans l'air du temps. (…)

Croyez-moi, amis auditeurs, il y en a à raconter. (...) Mais ces trottoirs alors, qu'on ne voit même plus, qu'on tient pour acquis, c'est vrai qu'ils ont une histoire. Ils n'ont pas toujours été là, ils ont été inventés pour certaines raisons, et leur situation évolue. Certains sont menacés. A quoi ressembleront les trottoirs de demain ? Vous allez voir que j'ai beau taquiner Cyril, c'était peut-être pas idiot de zoomer sur les batailles du trottoir. Zoom Zoom Zen c'est parti !

Zoom zoom zen, Matthieu Noël sur France Inter !"

Si vous ne faites pas partie des 800 000 auditeurs qui ont écouté l'émission en direct, le podcast est disponible ici : Zoom zoom zen du 26 février.

Avec un micro-trottoir savoureux qui n’a jamais aussi bien porté son nom ! Et un quizz qui nous a permis de découvrir les "Ugly laws" : à Chicago, entre 1867 et 1974, elles interdisaient aux personnes considérées comme malades, estropiées ou mutilées d’utiliser les trottoirs de la ville !...

Pour feuilleter "Trottoirs ! Une approche économique, historique et flâneuse", et lire les critiques ou écouter ou voir d'autres podcasts et replay, c'est : ici.

Prochaines interventions sur le trottoir :

- "Sous la neige, le trottoir" : mercredi 6 mars 2024, à 12H30, en présentiel à Montréal

- Table-ronde, Archinov : "L'espace public est-il encore un bien commun ?" : mercredi 24 avril, à 18H30, en présentiel à Paris

 

Pour en savoir plus sur les Ugly Laws, voir par exemple : "Kicked to the Curb : Ugly Laws, Then and Now" ou « The Ugly Laws – Disability in public », Susan M. Schweik

 

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Au fil des trottoirs de Grenoble https://www.ibicity.fr/au-fil-des-trottoirs-de-grenoble/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=au-fil-des-trottoirs-de-grenoble https://www.ibicity.fr/au-fil-des-trottoirs-de-grenoble/#respond Sat, 24 Feb 2024 20:49:32 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11094 Quelques instantanés au fil des trottoirs de Grenoble. S'agissant d'un inventaire express, toutes remarques, précisions, corrections sont bienvenues ! (par mail à trottoirs@ibicity.fr)   Borne de puisage rue Emile Gueymard  Les « bornes de puisage », de couleur verte, permettent aux professionnels de prélever de l’eau en bordure de voie publique, en grande quantité, sans perturber le fonctionnement du réseau d’eau potable. L’usage des bornes incendie est exclusivement réservé aux services de défense incendie. En 1746, "alimentées par la source Saint-Jean, les... > Lire la suite

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Quelques instantanés au fil des trottoirs de Grenoble. S'agissant d'un inventaire express, toutes remarques, précisions, corrections sont bienvenues ! (par mail à trottoirs@ibicity.fr)

 

Borne de puisage rue Emile Gueymard 

Les « bornes de puisage », de couleur verte, permettent aux professionnels de prélever de l’eau en bordure de voie publique, en grande quantité, sans perturber le fonctionnement du réseau d’eau potable. L’usage des bornes incendie est exclusivement réservé aux services de défense incendie.

En 1746, "alimentées par la source Saint-Jean, les fontaines sont financées par l’augmentation des taxes sur le vin et les cochons que les visiteurs doivent acquitter pour entrer dans la ville. Leur entretien est confié à des entrepreneurs tandis que les consuls sont responsables de la distribution ».

« Dès les années 1930, les économistes remettent en cause la gratuité de l’eau. Cette idée, jointe à la généralisation de l’eau à domicile, entraînent la disparition progressive des bornes-fontaines. Celles équipées d’une prise d’incendie résistent plus longtemps, avant d’être remplacées par des bouches et poteaux d’incendie. »

Source : https://www.christaud.com/christaud/notre-histoire-aep/

Référence trouvée en tapant dans Google : « borne de puisage grenoble rue emile gueymard ». En effet, « pour répondre aux besoins d’une population croissante, Charles Planelli de Lavalette, maire de Grenoble, confie à l’ingénieur Emile Gueymard la réalisation des travaux de forage et d’adduction des sources de la plaine du Rondeau, situées à 3,5 km de la ville. Les conduites d’amenée, les citernes et le château d’eau de la place Grenette sont achevés en 1827. Ils permettent de délivrer de l’eau en quantité suffisante et d’alimenter les nombreux robinets, fontaines et bornes-fontaines installés durant cette période ».

 

« Ici se trouvait une cabine téléphonique », trottoir de l'avenue Alsace Lorraine

Le pic d’installation des cabines téléphoniques a été atteint en 1998, avant de décroître, lentement d’abord du fait des obligations de service public de l’opérateur, puis de disparaître quasi complètement. Il n’est toutefois pas impossible qu’elles réapparaissent : en mars 2022, le collectif Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT) a remis en service une cabine téléphonique à… Grenoble au nom du « droit à vivre sans smartphone. (Trottoirs ! page 170)

 

Des trottoirs en béton à la grenobloise

L’histoire des trottoirs de Grenoble est intimement liée à ceux des cimentiers grenoblois, en particulier l’entreprise Vicat. Les trottoirs grenoblois sont ainsi majoritairement en béton, et plus précisément, en béton imprimé/matricé... normal pour la ville dans laquelle le béton fut inventé !... À l’origine les trottoirs étaient réalisés en dalles Vicat. (Trottoirs ! pages 106 et 125)

 

Repère de crue

"Le 2 novembre 1859, Grenoble est sous plus d’un mètre d’eau ! L’Isère rentre par les portes des remparts, remonte par les égouts, creuse des tranchées, emporte les stocks des commerçants... Plusieurs maisons s’écroulent au cours de cette crue historique qui a fait monter le niveau de la rivière de plus de 5 mètres ! Des marques, encore présentent aujourd’hui, attestent de l’ampleur de l’inondation". (source : www.irma-grenoble.com)

Ce « repère rouillé situé à 91,8 cm du sol » se trouve « 8 rue Philis de la Charce – Angle NW du croisement avec la rue Félix Poulat ». Le nivellement a été « effectué au moment de la pose des repères de crue vers 1880 dans le système Bourdalouë en vigueur en France depuis 1864 ». (Bourdalouë, né et enterré à Bourges).

Source : https://www.reperesdecrues.developpement-durable.gouv.fr/site/8-rue-philis-de-la-charce-angle-nw-du-croisement-avec-la-rue-felix-poulat

 

"La fontaine du lion"

"Symbole de la maîtrise de l'eau entreprise par la ville au cours du 19è siècle, la fontaine évoque l'Isère et le Drac qui, au long des siècles, ont dévasté la capitale du Dauphiné. On décide de placer ce monument face au pont Saint-Laurent, longtemps seul passage aménagé sur l'Isère, au pied de la monté de Chalemont qui est, jusqu'au début du XVIIè siècle, la seule voie pour rejoindre la route de Lyon".

 

Désimperméabilisation et végétalisation des trottoirs

"La Grande Espalande transformée en un nouveau parc urbain de 3 hectares. 220 arbres préservés et 16 nouveaux arbres plantés. 1n56 hectares désimperméabilisé".

 

Ci-dessous, jardin des Dauphins (et non pas sur un trottoir) :

Vélos sur trottoirs ou hors trottoirs, trottinettes, auto-partage

Piste cyclable sur trottoir

Piste cyclable en dehors du trottoir (Chronovélo)

"Parmi les grandes villes, la palme est revenue à Grenoble-Alpes Métropole. « On a développé plus de 450 kilomètres de pistes cyclables, un réseau dense hiérarchisé par des pistes sécurisées, des bandes cyclables et des voies aménagées pour les vélos », indique Sylvain Laval, son vice-président, chargé de l'espace public, de la voirie et des mobilités douces. (…) En plus de dix ans, la pratique du vélo a été quasi multipliée par deux à Grenoble. Pour accompagner cette appétence des jeunes aux micromobilités, la métropole vient de renouveler à l'opérateur Dott son dispositif de trottinettes et de vélos électriques en free-floating. Au total, 2.100 trottinettes et 2.100 vélos électriques en libre-service sont déployés par Dott sur un périmètre étendu à 17 communes supplémentaires de l'agglomération. (...) "On travaille sur le développement d'autres mobilités comme l'autopartage opéré par Citiz en centre-ville et le covoiturage », explique-t-il. La métropole propose des lignes de covoiturage structurées à haut niveau de service pour les déplacements domicile-travail sur les grands axes routiers de sa première couronne".(Source : « Ces villes qui répondent aux attentes de nouvelles mobilités », Bruno Mouly, Les Echos, 12 septembre 2022)

« Citiz ne croit pas aux vertus de l'autopartage en flotte libre. Ses adhérents privilégient l'autopartage en boucle, qui suppose de rendre le véhicule là où on l'a pris. (...) Contrairement à la majorité des autres opérateurs, la coopérative ne cherche pas non plus à électrifier sa flotte. « Aujourd'hui, il n'y a pas de modèle économique pérenne sur l'autopartage électrique », du fait du temps de recharge qui limite le nombre de clients". (Source : « Citiz, ou la réussite discrète de l'autopartage « artisanal » », Luonel Steinmann, Les Echos, 31 mai 2021)

 

Publicité sur (les arrêts de bus sur) le trottoir

Ci-dessous, il s'agit des quais du tramway :

« La publicité est loin d'avoir disparue de Grenoble. En 2014, la décision avait fait grand bruit. La ville de Grenoble n’avait pas renouvelé son contrat avec la société JC Decaux. 326 panneaux publicitaires avaient été démontés dans les rues de la commune. À l'exception de ceux présents aux arrêts de tramway et de bus. Le contrat avec le syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise (SMTC) et Decaux signé en 2004 a pris fin en 2018 et vient d'être renouvelé jusqu'en 2031. La publicité ne va donc pas disparaître des abribus mais elle sera "drastiquement réduite" promet le président du SMTC

Il y aura toujours de la publicité sur les abribus, reconnait le président du SMTC mais elle sera beaucoup moins présente, promet Yann Mongaburu. "Dès le moins de juin toutes les "sucettes" Decaux, qui restent dans l'agglomération grenobloise, seront enlevées". La publicité sur les abribus sera également réduite affirme l'élu : "360 panneaux publicitaires seront supprimés dans les abribus ou de Tram par rapport à la situation que nous connaissons aujourd'hui. (...) Nous nous engageons à la réduction de la publicité et à l'augmentation des lieux d'information culturelle, de mobilité, associatifs. Et puis nous avons aussi envie d'aller plus loin, nous avons inséré une clause pour que 50% des publicités qui resteront sur les abribus soient réservés au commerçant locaux."

Source : France Bleu, Najat Essadouki, 10 février 2019 : https://www.francebleu.fr/infos/societe/il-y-aura-toujours-de-la-pub-sur-les-abribus-a-grenoble-1549702622

Voir aussi notre billet sur JCDecaux : "informer sur le financement de la ville".

 

Google et Apple... toujours là : "écosystème" ?

Sur les toilettes publiques, voir aussi "Toilettes publiques, essai sur les commodités urbaines", Julien Damon, Presses de Sciences Po, 2023.

Et aussi :

 

 

 

 

 

 

 

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La ville à hauteur d’enfants se joue d’abord sur le trottoir ! https://www.ibicity.fr/la-ville-a-hauteur-denfants-se-joue-dabord-sur-le-trottoir/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-ville-a-hauteur-denfants-se-joue-dabord-sur-le-trottoir https://www.ibicity.fr/la-ville-a-hauteur-denfants-se-joue-dabord-sur-le-trottoir/#respond Thu, 22 Feb 2024 09:02:24 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11163 Libération du 19 mars 2024 fait sa Une sur "l'exclusion de plus en plus assumée des enfants de l'espace public". Et voilà qu'on emploie à nouveau le terme "espace public" quand les petits enfants connaissent surtout le trottoir. Pour preuve : les deux photos qui illustrent la couverture et l'article sont des photos de ... trottoir ! Et si "la désinvisibilisation des enfants" passait aussi par la désinvisibilisation du trottoir ?! Trottoirs ! page 45 Pour réécouter la chanson de... > Lire la suite

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Libération du 19 mars 2024 fait sa Une sur "l'exclusion de plus en plus assumée des enfants de l'espace public".

Et voilà qu'on emploie à nouveau le terme "espace public" quand les petits enfants connaissent surtout le trottoir. Pour preuve : les deux photos qui illustrent la couverture et l'article sont des photos de ... trottoir ! Et si "la désinvisibilisation des enfants" passait aussi par la désinvisibilisation du trottoir ?!

Trottoirs ! page 45

Pour réécouter la chanson de Raymond Lévesque, "Les trottoirs", c'est : ici.

Avez-vous r'marqué sur les trottoirs
Les petits enfants se racontent
Toutes improvisées de belles histoires
Qui valent au moins bien des contes
Quelquefois, des grands dans l'auditoire,
Ridiculisent leur prose
Ce n'sont pas les grands, vous pouvez m'croire,
Qui sauraient faire la même chose
Avez-vous r'marqué sur les trottoirs
Quand on regarde là-haut,
On peut voir briller dans toute sa gloire
Le ciel et son flambeau?
Mais les grands qui passent sur les trottoirs
Ne voient même plus la lumière
Car les grands qui passent sur les trottoirs
Regardent toujours par terre

 

Relire aussi le billet sur Jane Jacobs : ici.

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“Sous la neige, le trottoir” [conférence… à Montréal] https://www.ibicity.fr/sous-la-neige-le-trottoir-conference-a-montreal/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=sous-la-neige-le-trottoir-conference-a-montreal https://www.ibicity.fr/sous-la-neige-le-trottoir-conference-a-montreal/#respond Tue, 20 Feb 2024 09:48:22 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11083 A vos agendas le 6 mars midi... à Montréal : Villes Régions Monde (vrm) organise sa prochaine conférence-midi sur le thème : "Sous la neige, le trottoir ! La gestion de l’enneigement à Montréal : premiers retours d’étonnement et perspectives de recherches en aménagement". Résumé de la conférence : Dans la perspective d’Isabelle Baraud-Serfaty, le trottoir et l’observation de ses pratiques et modes de gestion apparaissent comme des clés de lectures des nouvelles dynamiques urbaines : le trottoir, ou la... > Lire la suite

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A vos agendas le 6 mars midi... à Montréal : Villes Régions Monde (vrm) organise sa prochaine conférence-midi sur le thème : "Sous la neige, le trottoir ! La gestion de l’enneigement à Montréal : premiers retours d’étonnement et perspectives de recherches en aménagement".

Résumé de la conférence :

Dans la perspective d’Isabelle Baraud-Serfaty, le trottoir et l’observation de ses pratiques et modes de gestion apparaissent comme des clés de lectures des nouvelles dynamiques urbaines : le trottoir, ou la bordure de rue, est un espace convoité par une multiplicité d’usagers, opérateurs, livreurs, commerçants, riverains et piétons, qui tous réclament leur part de « trottoir ». Alors, lorsque les bordées de neige sont fréquentes, comme à Montréal, l’organisation du déneigement vient modifier les usages des trottoirs, peut générer des conflits et révèle des choix de gouvernance. Cette conférence-midi revient ainsi à la fois sur la notion de « trottoir » et sur les perspectives de recherche soulevées par l’expérience sensible d’une métropole enneigée.

A voir aussi : "Les défis du déneigement à Montréal": "Montréal et son hiver sont incomparables. Aucune autre ville du monde ne cumule toutes ces conditions avec une telle intensité".

A lire également notre billet : "Attention à la neige sur les trottoirs !"

Et pour s'équiper : des crampons !

 

 

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Informer sur le financement de la ville https://www.ibicity.fr/informer-sur-le-financement-de-la-ville/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=informer-sur-le-financement-de-la-ville https://www.ibicity.fr/informer-sur-le-financement-de-la-ville/#respond Thu, 08 Feb 2024 17:14:51 +0000 https://www.ibicity.fr/?p=11056 Souvent, en guise de contrôle final, nous donnons à nos étudiants de l’Ecole Urbaine de Sciences Po (où nous dispensons un cours obligatoire sur les acteurs privés de la ville) un commentaire d’image : commentaire de carte Google Maps cette année et l’an passé, ou commentaire d’affiches (par exemple celle d’un opérateur de l’eau sur « Use only what you need » ou d’un promoteur immobilier sur la commercialisation d’un programme immobilier à Saint-Ouen). Assurément l’an prochain, nous les ferons plancher sur un... > Lire la suite

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Souvent, en guise de contrôle final, nous donnons à nos étudiants de l’Ecole Urbaine de Sciences Po (où nous dispensons un cours obligatoire sur les acteurs privés de la ville) un commentaire d’image : commentaire de carte Google Maps cette année et l’an passé, ou commentaire d’affiches (par exemple celle d’un opérateur de l’eau sur « Use only what you need » ou d’un promoteur immobilier sur la commercialisation d’un programme immobilier à Saint-Ouen).

Assurément l’an prochain, nous les ferons plancher sur un « commentaire de kiosque », avec, à l’appui, cette photo prise rue Cadet à Paris avant-hier (quelques heures avant que nous intervenions devant des annonceurs réunis par JCDecaux pour leur présenter notre livre sur le trottoir !).

Ici une vidéo du même kiosque prise ce 8 février 2024 :

Déjà, cette photo/vidéo donne à voir une jolie mise en abyme du trottoir (le kiosque est sur un trottoir et, au milieu en bleu, une affiche de la Ville de Paris sur le Code de la rue indique : « le trottoir c’est pour les piétons »). Mais c’est surtout l’affiche de droite qui nous intéresse, qui indique : « La communication des marques finance ce kiosque pour mieux vous informer. JCDecaux ». Elle rappelle ainsi que la création du premier abribus publicitaire à Lyon en 1964 a moins été l’invention d’un nouveau mobilier urbain que l’invention d’un nouveau modèle économique, où l’abribus et son exploitation sont gratuits pour la collectivité car financés par les annonceurs.

Cette affiche rejoint une de nos convictions : la question du qui paye la ville est un sujet éminemment politique (au sens noble du terme) et doit être débattue sans a priori et de manière à la fois experte et pédagogique. C’est ce que nous avons par exemple cherché à faire dans nos publications sur « La ville restera-t-elle gratuite ? » (article dans Futuribles en 2015), ou récemment dans l’étude « Transparence sur les ZAC » pour Idhéal, ou encore dans la présentation du financement du projet urbain Bercy Charenton, ou lors du Grand débat sur la fabrique de la ville à Nantes.

Or la gratuité de la ville est en plein bouleversement sous l’effet du numérique. Alors que la gratuité dans la ville était largement fondée sur le couple usager-contribuable (c’est gratuit pour l’usager car financé par le contribuable local), voire sur le triptyque usager-contribuable-consommateur (c’est gratuit pour l’usager et le contribuable car financé par le client de l’annonceur), le numérique rebat les cartes de la gratuité.

Ces réflexions nous passionnent depuis qu’en 2007, Denis Olivennes, qui dirigeait alors la Fnac, avait publié ce livre qui avait eu un important retentissement : « La gratuité c’est le vol ». À l’époque, les industries du livre et du disque avaient déjà été saisies par le numérique et l’auteur dénonçait le fait que le piratage, ou la « culture de la gratuité », « tuait la culture ». Ce piratage résultait, d’une part, de la possibilité d’échanger des fichiers à coût nul, d’autre part de l’idéologie cyberlibertarienne qui caractérise un certain courant des débuts d’Internet. L’auteur distinguait cette gratuité de celle des médias traditionnels dont la gratuité de l’usage est en réalité financée par la publicité. En 2024, le piratage pour la musique et, désormais, les films, n’a pas disparu mais il a été atténué avec l’essor du streaming.

Désormais, l’enjeu de la gratuité à l’heure du numérique se joue d’une autre manière, et l’exemple le plus emblématique, et interpellant, nous semble être celui de Google Maps.

L’outil cartographique de Google Maps est par exemple gratuit pour le piéton qui, depuis son smartphone, consulte un plan pour se diriger vers sa destination. Initialement, Google Maps était également gratuit pour le commerçant, ou autre acteur, qui insère une carte personnalisable sur son site, pour indiquer sa location. Mais désormais, cette gratuité est conditionnée au fait de ne pas dépasser un quota d’utilisations : si ce nombre est dépassé, soit la carte devient inaccessible, soit l’utilisateur qui veut mettre la carte sur son site doit payer.

Les autres recettes proviennent notamment d’une part, des annonces (publicités) faites par des annonceurs (restaurants, commerces) situés à proximité de l’adresse recherchée (ils apparaissent quand l’internaute clique sur « à proximité ») ; et, d’autre part, des « pins » promotionnels, qui peuvent apparaître selon divers tarifs et diverses modalités (par exemple, lorsque l’internaute zoome sur la carte). Une autre source de recettes provient de l’affichage sur le côté de la carte d’une liste de produits vendus dans le magasin.

La gratuité telle que la propose Google Maps est donc une combinaison entre d’un côté le modèle « freemium » où l’offre de base d’utilisation d’une carte jusqu’à un certain quota est gratuite, celle premium est payante ; et de l’autre le modèle économique des plateformes multi-faces (elles ont plusieurs « faces » de clients qui se potentialisent : plus il y a de clients sur une face, plus cela permet d’en avoir sur l’autre face). Dominique Cardon le résume de la manière suivante : « La gratuité est la stratégie commerciale d’un modèle économique qui monétise sur un autre marché le volume et l’activité d’utilisateurs qui ne payent pas ».

Source : notre article pour la Direction de la Prospective de la Métropole de Lyon sur l’évolution de la manière dont le numérique saisit les villes.

Ce modèle économique a deux conséquences. D’abord, il semble que le « gratuit » fonctionne comme une « cape d’invisibilité » : alors que des plateformes comme Uber et Airbnb ont fait l’objet de nombreuses polémiques, Google Maps est jusqu’à présent largement passée sous les radars, alors même qu’elle pose des questions sur la représentation des villes, qui est un puissant instrument de pouvoir : voir le passionnant article de VraimentVraiment : « Espace public : Google a les moyens de tout gâcher et pas qu’à Toronto ».

Deuxième conséquence : la gratuité présente le risque de rendre la plate-forme incontournable. Au fur et à mesure que la plateforme gagnait des utilisateurs, elle a ainsi réduit ses offres gratuites. Le modèle de gratuité a permis de prendre place tout en asséchant l’émergence de concurrents, selon un modèle d’affaire « assez proche des dealers de crack » selon Christian Quest, président d’Open Street Map ! (à lire également dans le même article pour la Direction de la Prospective de la Métropole de Lyon).

Or si Google Maps nous paraît important à décrypter, ce n’est pas seulement comme exemple emblématique de la gratuité à l’heure du numérique, mais c’est surtout parce que l’accès à l’espace public passe de plus en plus par l’accès à l’information sur l’espace public, et cette « couche informationnelle » (comme nous la détaillons dans « la valeur du trottoir » pour le Grand Lyon) est largement opérée par des acteurs comme Google Maps.

Evidemment, l’affiche de JCDecaux renvoie au débat sur la place de la publicité en ville, dont les enjeux viennent d’être bien résumés en 8 minutes chrono par Philippe Gargov (avec qui on partage le goût des trottoirs et des jeux), dans cette vidéo : « Une ville sans pub est-elle possible ? »

Mais de même que nous enseignons à nos étudiants qu’il n’y pas un acteur privé, mais une diversité d’acteurs privés (cf. aussi ici notre critique de la ville néolibérale), il n’y a sans doute pas une forme de publicité mais des formes de publicité. Et c’est là qu’on retrouve… Google !! A la une des Echos hier, l’article « La publicité digitale s’envole vers les 10 milliards d’euros » (à titre de comparaison le budget 2024 de la ville de Paris est de 11 milliards d’euros) indique : « c’est un mur symbolique que va franchir le marché tricolore de la publicité numérique cette année. (…) L’an passé, le trio Google-Meta-Amazon a battu un record en s’arrogeant 68% du marché publicitaire français, soit la bagatelle de 6,3 milliards d’euros ».

Et si la publicité qui disparaîtrait des écrans des villes réapparaissait sur les écrans des smartphones qu’utilisent les habitants des villes pour « naviguer » dans celles-ci, tandis qu’Amazon est un occupant de trottoir qui ne finance ni leur fabrication, ni leur entretien, ni les externalités négatives qu’il génère (en tout cas en France. La ville de Barcelone a par exemple instauré une « taxe Amazon » - voir la note de Laetitia Dablanc) ?

Bref, le débat sur le financement du mobilier urbain par la publicité est peut-être un peu plus compliqué que ce à quoi on le réduit parfois. Surtout, il s’agit de réinscrire ce débat dans une approche plus large. La question qui se pose est : qui doit payer la ville, et quelle ville ?

Et aussi quelques-uns de nos précédents billets :

Et aussi, sur le financement de la ville :

 

Ajout : trottoirs du Cours de Vincennes et de la place de la Bastille le 9 février 2024

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Comme souvent lorsqu'on travaille sur le trottoir, la préparation d'une intervention pour JCDecaux a été l'occasion d'une amusante découverte : "la parade de l'ombre" ou un ballet des parasols sur un trottoir de West Palm Beach en Floride ! Poétique et ludique !

Comme l'écrit Daily Tous les jours :

Cities designed primarily for cars have many endless and shadeless sidewalks unfavorable or hostile to pedestrians. This has repercussions not only on mobility, but on equity and wellbeing. When given such a monotonous and exposed sidewalk to work with in West Palm Beach, the issue became an opportunity for play and collaboration. Shade Parade is a slow means of public transportation inviting passersby to glide oversized parasols along a rail to negotiate and gather in delightful ways.

Traduction (en partie via Google Translate) :

Les villes conçues avant tout pour les voitures comportent de nombreux trottoirs interminables et sans ombre, défavorables ou hostiles aux piétons. Cela a des répercussions non seulement sur la mobilité, mais aussi sur l’équité et le bien-être. Lorsqu’il nous a été donné un trottoir aussi monotone et exposé à West Palm Beach, le problème est devenu une opportunité de jeu et de collaboration. Shade Parade est un moyen de transport public lent invitant les passants à faire glisser des parasols surdimensionnés le long d'un rail pour négocier et se rassembler de manière agréable.

Pour voir la vidéo, c'est : ici.

Hasard ? L'écart (de température) peut sembler grand avec notre précédent billet sur la neige à Montréal, mais... les artistes à l'origine de cette installation sont québécoises !

A lire également :

- l'article du New-York Times cité à propos de cette installation : "‘Turn Off the Sunshine’: Why Shade Is a Mark of Privilege in Los Angeles". Extraits :

"Shade in Los Angeles sits at the intersection of two crises: climate change and income inequality. City officials are rushing to deploy cover to hundreds of bus stops and plant 90,000 trees". (...) They say the sun has always been the draw of Los Angeles, but these days, shade is increasingly seen as a precious commodity, as the crises of climate change and inequality converge. (...) “Maybe you haven’t thought about it this way, but shade is an equity issue,” Mayor Eric M. Garcetti said at a recent event on a blazing hot day in South Los Angeles, where he discussed a number of climate initiatives around the city, including creating more shade.

- l'article "Shady democracy: shelter from the sun is a public resource", de Lesley Lokko, dans The Architectural Review du 4 avril 2020 (en bas de ce billet sur les trottoirs des Champs Elysées... quoique l'article concerne l'Afrique). Extraits :

The OED’s primary definition of ‘shade’ is ‘comparative darkness and coolness caused by shelter from direct sunlight’. In African cities from Kinshasa to Khartoum, trees are the primary source of shade, providing not only respite from the blinding light but also from the heat. In places where the midday temperature can rise to over 40°C, the chance to sit – even for 10 minutes – under a neem tree is more than simply welcome: it is essential. (...) Shade is not regulated: it is accidental, democratic, public-spirited. In a neat reversal of planning methodologies, these clusters of urban and public activity spring up simply where shade can be found. No one remembers who planted the trees, or indeed to whom they might ‘belong’. Trees are ubiquitous and, thanks largely to the climate, require little maintenance. (...) In recent years, however, accompanying the rapid and explosive urbanisation patterns across Africa, shade has increasingly become under attack. This war on shade is fuelled on the one hand by rising land values, and on the other, weak planning governance."

- le rapport "Paris à 50°C"

 

- l'article du Monde du 23 juillet 2023 : "Coup de chaleur sur la ville de Lyon", de Stéphane Mandard, Richard Schittly, Laetitia Van Eeckhout et Juliette Garnier, qui permet notamment de simuler des solutions pour diminuer la température de sa rue (ci-dessous : "structures d'ombrage" versus fontaines).

Et aussi : le fameux "ballet du trottoir" de Jane Jacobs et ses enjeux de traduction.

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