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Au moment de clore l'année 2017, voici quelques chiffres qui nous ont paru intéressants. C'est en vrac et pas exhaustif.

 

2,6 millions de mètres carrés à construire

Total des surfaces prévues par les 56 groupements lauréats retenus par Inventons la Métropole, en charge d’aménager 217 hectares dans le Grand Paris

« Grand Paris : la métropole donne le feu vert à l’aménagement de 56 sites » - Les Echos – 18 octobre 2017

 

2,5 mètres carrés

Surface commerciale par habitant aux Etats-Unis, contre 0,6 en France et 0,3 en Allemagne.

« Les « malls » fantômes hantent les Etats-Unis » - Le Monde – 18 octobre 2017

 

80% des dépenses de fonctionnement

Veolia s’est fixé pour objectif d’avoir au moins 80% de ses dépenses de fonctionnement en dépenses territoriales (salaires, taxes et impôts locaux, chiffre d’affaires confié aux sous-traitants locaux).

Veolia confronté à la diversité de ses partenaires locaux – Les Echos – 27 décembre 2017

 

70% des plate-formes de l’économie collaborative

Part des plate-formes de l’économie collaborative qui opèrent en France qui sont françaises, selon Delphine Asseraf, directrice digitale d’Allianz France. (…) A la MAIF, l’économie du partage est aussi l’occasion de lancer des projets connexes au métier d’assureur. L’entreprise mutualiste pilote à Bordeaux, depuis septembre, un agrégateur de déplacements multi-modaux, qui permet aux usagers de composer leur itinéraire en articulant transports en commun et collaboratifs (covoiturage, autopartage, vélo en libre-service, etc.) par le biais d’une seule réservation, avec un seul paiement, en étant assuré tout au long du trajet.

« Les assureurs parient sur l’économie collaborative » - Le Monde – 26 octobre 2017

 

60 à 70%

Taux d’occupation habituel des propriétaires de parking à Paris

« Onepark intensifie la bataille sur l’offre de parkings ponctuels » - Les Echos – 16 novembre 2017

 

Plus de 50%

Dans certaines villes européennes, part de l’eau qui se perd parfois au cours de son acheminement en raison de la vétusté des réseaux de distribution.

« L’eau, un investissement qui rapporte » - Le Monde – 24 septembre 2017

A Paris, seulement 2% de fuites, contre 20% en France

« Paris modernise son parc de compteurs d’eau » - Les Echos – 15 novembre 2017

 

44,5% de la capitalisation de l’indice

Taux de détention du capital des sociétés du CAC 40 par des non-résidents à fin 2016.

C’est le niveau le plus bas depuis 2011, après un pic historique à 47,8% à fin 2013.

« Les étrangers de moins en moins présents dans le CAC 40 » - Les Echos – 27 septembre 2017

 

1/3 des ventes de logements neufs

Part des logements neufs dans la Métropole de Lyon réalisés dans le cadre de grands projets en 2016. En cumul depuis 2010, 24% des ventes observées sur le marché de la promotion immobilière de la Métropole de Lyon se sont inscrites en secteurs de grands projets.

« Métropole de Lyon : en 2016, un tiers des ventes de logements neufs sont réalisées dans les grands projets » - Cadre de Ville / Adéquation – 23 mars 2017

 

¼ des zones d’activités

Part des zones d’activités économiques (ZAE) qui sont en déclin.

« Le délabrement de l’immobilier est une bombe à retardement : nous pensons que 50% des bâtiments ont plus de 30 ans et n’ont jamais été rénovés. Le coût de gestion d’une ZAE est de 2.000 à 3.000 euros par hectare par an, et peu de collectivités y consacrent ce budget ». Pierre-Cécil Brasseur, Synopter.

« Un quart des zones d’activités sont en déclin » - Les Echos – 5 octobre 2017

 

14% du salaire

Part de son salaire qu’un banlieusard britannique dépense pour ses transports publics, contre 2 à 4% en France, Allemagne, Italie. Plus de 230.000 usagers du train ont abandonné leur emploi et 80.000 envisagent de le faire, en raison du coût de leur déplacement.

« Les Britanniques, « plumés » des transports » - Les Echos – 4 janvier 2017

 

10% des conducteurs

A Paris, seul un conducteur sur dix y règle son parking payant, un tiers de la moyenne nationale.

« Verbalisation : Paris veut récupérer 300 millions d’euros » - Les Echos – 29 décembre 2017

 

3% du bœuf consommé aux Etats-Unis

Part de marché représentée par la viande issue de petites productions de bétail élevé en prairie. Crowd-Cow est le «nom d’une jeune pousse Seattle, qui vous propose d’acheter une vache à plusieurs et de choisir les morceaux que vous voulez déguster, avant de les faire livrer chez vous. (…) Non sans humour, Crowd cow a mis sur son site un extrait de Portlandia, une série qui se moque des tendances bobos de la ville, dans lequel on voit un couple dans un restaurant disserter sur l’origine du poulet qu’ils viennent de commander ».

https://www.youtube.com/watch?v=ErRHJlE4PGI

« Cow-Boy 2.0 » - Le Monde – 13 mars 2017

 

1,2% du territoire métropolitain

Part que représentent les routes.

« En ajoutant de nouvelles fonctions aux routes, et en les incluant dans un écosystème énergétique, on les valorise de nouveau » (Nicolas Hautière, Ifsttar). (….) Pour chauffer un logement de 80 m2 – soit un besoin de 2100 kWh sur un an -, deux places de parking équipées de de serptentin et une sonde géothermique suffisent. En revanche, pour assurer le chauffage d’un écoquartier de 75 000 m2, qui requiert 3 MWh/an, il faut équiper 4 km de chaussée »

« La route thermique d’Eurovia a de l’énergie à revendre » - Le Monde – 17/10/2017

 

29% de la consommation française d’électricité

Part de la consommation française d’électricité détenue par des fournisseurs alternatifs (Engie, Direct Energie, Uniper…) tandis que 38% était assurée par EDF au tarif réglementé, et le tiers restant par les fournisseurs historiques (EDF et les entreprises locales de distribution) mais à un tarif non régulé. Avant le changement de réglementation, deux tiers des volumes étaient vendus aux tarifs réglementés par EDF et seulement 18% par des alternatifs.

« Energie : la fin des tarifs réglementés, un accélérateur clef de la concurrence » - Les Echos – 9 mars 2017

 

29% de la consommation d’électricité

Part que représente le chauffage dans la consommation d’électricité entre décembre et janvier.

« Le gaz, utilisé par 44% des logements pour se chauffer (contre 34% pour l’électricité, 14% pour le fioul, et 4% pour le bois, selon une étude de l’ADEME de 2014) revient deux fois et demi moins cher que l’électricité », avance Olivier Roulette, délégué marketing stratégique chez ERDF.

La réglementation thermique de 2012 (« RT 2012 ») a renversé la tendance pour l’électricité dans les logements neufs : « sa part y est tombée de 70% il y a 10 ans à 30% environ ».

« Froid : les alternatives au chauffage électrique poussent leurs pions » - Les Echos – 18 janvier 2017

 

19,6% de la consommation électrique

Part des énergies vertes (ou renouvelables) dans la consommation électrique en 2016. L’éolien et le solaire ont assuré à eux seuls 98% des nouvelles capacités raccordées l’an dernier, mais l’essentiel de l’électricité renouvelable provient toujours de l’hydroélectricité, qui a représenté, en 2016, 12,3% de la consommation.

« Les énergies vertes ont retrouvé une dynamique » - Les Echos – 1 février 2017

3% de la consommation électrique en 2030 

Part que devraient représenter les véhicules électriques dans la consommation en 2030 selon RTE. Mais ils sont perçus comme une source d’opportunités pour piloter le système électrique.

L'enjeu sera davantage d'optimiser cette nouvelle demande. « Cinq millions de véhicules électriques branchés en même temps en charge lente [3 kilowatts, NDLR], cela représente 15 gigawatts de puissance appelée au même moment, soit 15 % du pic historique de consommation en France en février 2012 », note Pascal Gibielle. Un chiffrage théorique : les voitures ne roulant que 5 % du temps, le sujet va être de lisser la charge, par exemple en appliquant des tarifs différenciés. C'est ce que vient de proposer Engie : les propriétaires de voitures électriques et détenteurs d'un compteur heures pleines/heures creuses peuvent bénéficier d'une réduction de 50 % sur le tarif heures creuses. « C'est une façon pour nous de capter la croissance du marché avec une offre différenciante », explique Mathias Lelièvre, responsable de la mobilité verte chez Engie. Les plages tarifaires pourraient varier en fonction de la saison, avec par exemple un prix réduit l'été vers midi, lorsque la production photovoltaïque cherche des débouchés. La sensibilité au prix pourrait toutefois être limitée, avec un coût moyen en électricité du « plein » autour de 3 euros.

(…)  Des expérimentations de « smart charging » sont menées sur les flottes de véhicules en entreprise ou dans les copropriétés, via par exemple un ordre de priorité des véhicules à charger. « La recharge intelligente permet de limiter la puissance appelée et donc la puissance souscrite par le client ». « Si plein de clients vous autorisent à utiliser votre batterie, le véhicule électrique peut devenir une grosse réserve d'effacement à terme ", note David Martineau, du cabinet de conseil Sia Partners.

« Les énergéticiens se préparent à l’avènement de la voiture électrique » - Les Echos – 1 février 2017

 

150 projets

Nombre de projets en 2015 dans l’éolien, le solaire, la biomasse ou l’hydroélectricité avec un financement participatif, soit 3% de la puissance installée en France dans l’éolien, et 0,7% dans le photovoltaïque.

L'association Energie partagée, qui a créé un fonds destiné à des investissements en fonds propres dans des projets de ce type, a levé à ce jour 12 millions d'euros. Des plates-formes de « crowdfunding » comme Lumo, Enerfip ou Lendosphere, ont réuni près de 20 millions d'euros (sous forme de dette) dédiés à l'énergie verte. « De nombreux particuliers veulent participer à la transition énergétique », affirme Alexandre Raguet, président de Lumo. « Les territoires sont intéressés, car faire participer les riverains favorise l'acceptation des projets ».

Les pouvoirs publics ont largement soutenu et favorisé ce développement, qui devrait s'amplifier dans les années à venir. La création de plates-formes de « crowdfunding », piliers du système, a été favorisée par une ordonnance de mai 2014 ayant défini leurs conditions de fonctionnement. Le seuil d'exemption à l'émission d'un prospectus AMF (Autorité des marchés financiers) pour ce type de projet a été relevé de 1 à 2,5 millions d'euros, par un décret de septembre 2016. La loi sur la transition énergétique d'août 2015 a expressément autorisé collectivités locales et citoyens à participer à ces projets.

Enfin, les derniers appels d'offres lancés sur le solaire (et bientôt sur l'éolien) comportent de fortes incitations au financement participatif : le tarif garanti sera bonifié de 3 euros par mégawattheure si 40 % du financement est apporté par une collectivité locale ou une association d'au moins 20 personnes physiques.

« Energies vertes : le boom du financement participatif » - Les Echos – 26 janvier 2017

 

24.510 euros

Coût moyen des travaux de rénovation énergétique par logement

Les propriétaires bailleurs, soit 40 % des copropriétaires, ne sont pas les plus difficiles à convaincre car ils peuvent déduire l’ensemble de la note de leurs revenus fonciers, tandis que les propriétaires occupants âgés ont du mal à se projeter dans l’avenir. Quant à la valorisation patrimoniale, elle ne va pas encore de soi. » Pour faire passer la note, des balcons ont été créés, une plus-value, en cas de vente. Les façades de ce bâtiment des années 1960, sa toiture et ses terrasses seront isolées par l’extérieur, les fenêtres remplacées, la chaudière passera du fioul au gaz, et une ventilation sera installée. Hors création des balcons, il en coûtera 1,043 million d’euros au total, soit 33 000 euros par logement, pris en charge pour moitié par les aides financières. Certaines sont collectives, pour l’immeuble (Ademe et région), d’autres individuelles (Ville, région, Etat, Anah), le solde étant financé par un prêt collectif au taux de 2,31 % sur quinze ans, bonifié par la région, et rentrant dans le plan européen Juncker.

Les travaux qui s’achèveront fin 2016 vont faire gagner à l’immeuble deux crans sur l’échelle énergétique, passant de E à C, soit de 279 kWh par mètre carré et par an (étiquette « E ») à 98 kWh (étiquette « C »). « Chaque copropriétaire peut espérer une économie de 80 euros par mois, sans compter le confort apporté, une température plus agréable, plus de problèmes d’humidité ni de moisissures… », estime Julien Berthier,d’Energies Posit’If, la Caisse des dépôts et la Caisse d’épargne, qui accompagne, conseille, voire finance ce type de chantiers. (…) L’argument qui emporte la décision des copropriétaires reste, en premier lieu, l’amélioration de leur confort. Viens ensuite la préoccupation énergétique. C’est d’ailleurs le sens du décret du 26 mai 2015 qui exigera, à ­partir du 1er janvier 2017, de programmer des travaux de performance énergétique lors de tout ravalement ou de réfection de toiture.
« Le laborieux chantier de la rénovation énergetique » - Le Monde – 6 juillet 2016

 

60 µg/m3 (60 microgrammes pour un mètre cube)

Seuil en-dessous duquel doit descendre la ville de Pékin. « L’objectif est d’abaisser de 25% la concentration moyenne en particules fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre – ces PM2,5 qui plombent les indices de qualité de l’air en Chine – d’ici à 2017 ». La moyenne standard recommandée en Chine est de 35 µg/m3. L’ONG IPE (Institut des affaires publiques) a été « l’une des premières facilitatrices de la participation citoyenne à la supervision de la pollution. L’IPE vient de mettre au point une application, Blue Map, qui met en ligne les données disponibles sur la qualité de l’air. Sur des cartes, figurent les indices de pollution bien-sûr, mais aussi la localisation d’entreprises responsables d’émissions et la date des incidents, ou les délais restant avant les travaux pour remise aux normes des stations d’eau potable ou d’eaux usées ».

« La Chine accélère pour gagner la bataille de l’air » - Le Monde – 27 décembre 2017

 

25 µg/m3 en moyenne annuelle

Limite d’exposition aux particules fines (PM2,5, inférieures à 2,5 µm) fixée par l’Union Européenne.

Contre 10 µg/m3 : moyenne annuelle pour les particules fines PM2,5 recommandée par l’OMS.

« On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas » – Le Monde – 5 décembre 2017

 

169 contrats de PPP

De l’éclairage public à la construction d’une prison ou d’un hôpital, à fin novembre 2017, la formule de partenariat public-privé concerne 169 contrats signés par des opérateurs privés avec des collectivités : 8% portent sur les moyens de transport, 6% sur l’énergie et le traitement des déchets, 15% sur des équipements sportifs et culturels, 8% sur des infrastructures de télécommunication, 39% sur des équipements urbains et 24% pour le scolaire.

« Le projet géant de « PPP des écoles » contesté à Marseille » - Le Monde – 19 décembre 2017

 

4 millions de ménages

Nombre de ménages qui toucheront le chèque énergie de 150 euros en 2018.

« Rénovation énergétique : la piste de la modulation des taxes foncières » - Les Echos – 24 novembre 2017.

 

415 éoliennes

Nombre d’éoliennes détenues par Ikéa, soit plus que le nombre de ses magasins. Le distributeur prévoit à terme de produire autant d’énergie renouvelable que celle consommée pour mener à bien ses opérations ».

« En croissance, Ikéa vise l’autosuffisance énergétique » - Les Echos – 11 octobre 2017

 

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