Il montre la "rupture majeure intervenue au début des années 2000" : "en moins de dix ans, de 1997 à 2006, la valeur patrimoniale de l'ensemble des terrains bâtis est passée de 500 milliards d'euros à 5100 milliards, soit une progression de 4600 milliards d'euros (environ trois fois le PIB de l'époque), et pour la première fois, la valeur des terrains bâtis devenait, France entière, supérieure à celle du bâti. Le foncier bâti atteignait en effet en 2006, 50,3% de la valeur de l'immobilier alors qu'au plus fort de la "bulle spéculative" de 1990 qui avait pourtant marqué les esprits, il n'a culminé qu'à 24,6%."

Dans son éditorial, Joseph Comby revient sur les causes de cette évolution, et surtout ses conséquences potentielles... A lire d'urgence. On comprend bien en tout cas pourquoi les bilans d'aménagement ont du mal à tourner (cf. Vers la fin du bilan d'aménagement ?) !

A lire également dans ce dernier numéro un article très fouillé de Dan Mosbah sur la manière dont les démarches de projets transforment les promoteurs.