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Une actualité à verser au débat sur "la ville restera-t-elle gratuite ?" (cf. notre article dans Futuribles, ici et ici) : la ville de Toulouse supprime la gratuité dans les cantines.

cantine, sept. 2015

Extrait des Echos de ce jour :

"C’est l'austérité. Pour maintenir le niveau d'investissement malgré la baisse des dotations de l'Etat, le nouveau maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (Les Républicains), a augmenté les impôts locaux de 15% en 2015 et relevé les tarifs des services municipaux. La gratuité des cantines scolaires pour les familles à faibles revenus, élargie en 2009 par la municipalité de gauche, est supprimée. Parmi les 28.000 élèves mangeant à la cantine, 7.000 dont la famille gagne moins de 1.300 euros par mois hors prestations sociales, acquitteront de 1 à 1,10 euro par repas. En revanche, les 10.000 enfants des foyers modestes percevant entre 1.300 et 2.800 euros mensuels bénéficieront d'une baisse de tarif. A l'autre bout, les 10.000 élèves au-delà de 2.800 euros mensuels verront leur tarif augmenter jusqu'à 6,60 euros. La municipalité attend de cette démarche une économie de 1,5 million d'euros par an.

(...)

Les cantines scolaires, alimentées par une cuisine centrale, ont coûté 18 millions en 2013 pour une recette de 7,4 millions. Le prix de revient de chaque repas est de 8,50 euros. "L'objectif n'est pas seulement de faire des économies. Nous voulons responsabiliser les familles contre les absences à la cantine et tenir compte des revenus réels, car les prestations sociales ne sont pas comprises dans le calcul du tarif. Il y avait donc un effet de seuil assez injuste entre l'exonération et le premier tarif à 1,60 euro", assure Marion Lalane de Laubadère, adjointe au maire chargée de l'éducation. La manifestation a provoqué une manifestation devant la mairie.

(...)".

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