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BOP Prahalad, juin 2010

Son livre le plus renversant est « The Fortune at the Bottom Pyramid : Eradicating Poverty Trough Profits » (2004). Il s’y insurge contre deux types de paresse intellectuelle : d’une part, celle des grandes firmes internationales qui ignorent la majeure partie de l’humanité, d’autre part celle des « humanitaires » qui considèrent le profit comme obscène. Les BOP (Bottom of the Pyramid) sont les milliards de personne qui vivent avec moins de 2 dollars par jour mais qui représentent un puits de croissance inestimable pour autant qu’on sache leur proposer des produits adaptés.

Un exemple est celui du marché du shampoing en Inde : les Indiens n’immobiliseront pas de trésorerie dans une bouteille de 300 ml comme on peut en acheter chez nous, mais privilégieront des produits « one shot » qui s’adaptent à leur besoin. C’est ainsi que les mini-dosettes à usage unique représentent désormais la quasi totalité du marché des shampoings vendus en Inde. Très stimulant, cet ouvrage est une invitation à penser « out of the box » et à imaginer de nouveaux modèles économiques.

The Economist – April 24th 2010

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