ibicity Blog


Le Club Ville hybride Grand Paris, animé par Michaël Silly, a consacré sa séance du 30 septembre aux “montages immobiliers innovants”. Sont notamment intervenus Daniel Behar (Institut d’urbanisme de Paris), Pascal Girod (CASA), Vincent Gollain (IAU-RIF), Joël Idt (Lab’Urba), Catherine Léger (SEM Plaine Commune Développement), Benoit Labat (SGP), Thierry Lacroix (Egis Conseil). Pour notre part, nous étions invités à répondre à trois questions : Quelles sont les évolutions significatives que vous percevez en matière de montage des projets ? Comment évoluent les… > Lire la suite

Le mikado est un jeu d’adresse composé d’un ensemble de baguettes qui s’enchevêtrent. Le jeu consiste à retirer une à une les baguettes sans toucher ou faire bouger les autres. A la fin de la partie, celui qui a le plus de points gagne.   MIKADO part d’un constat : beaucoup de projets urbains qui sont aujourd’hui démarrés ne verront jamais le jour. Pas seulement parce que la nouvelle contrainte financière publique va rendre plus rares les subventions publiques sur lesquelles reposait… > Lire la suite

Quel est le rapport entre les villes fantômes en Chine, les plus-values immobilières au Brésil, l’urbanisme libéral en Angleterre ? Réponse : outre qu’ils ont comme point commun l’enjeu foncier, ces trois sujets sont développés dans la Revue Foncière. C’est en effet la bonne nouvelle de la rentrée ! Le premier numéro de la Revue Foncière vient de sortir. Cette revue, qui s’inscrit dans le sillage de la regrettée Etudes Foncières, vise à proposer un regard transversal sur les problématiques foncières. Extraits : En Chine,… > Lire la suite

Pour ceux qui comme nous s’intéressent à l’impact des logiques financières sur les formes urbaines, il faut lire l’article de Catherine Sabbah paru ce jour dans les Echos. Extrait : Depuis des décennies, les choix constructifs n’ont pas varié. Aux structures poteaux-poutres encore fréquentes jusque dans les années 1970 ont succédé les voiles de béton, ces murs porteurs qui figent les espaces. Les milliers de mètres carrés vides et difficilement recyclables qui encombrent le marché tertiaire font partie de cette génération…. > Lire la suite

Le fonds souverain norvégien a racheté 14 hectares du quartier de Mayfair à Londres, dont la célèbre Savile Row, pour 411,6 millions d’euros. La Norvège a réalisé cette acquisition auprès de l’Église d’Angleterre, encore détentrice d’un important patrimoine immobilier à Londres. Savile Row, la célébrissime rue des tailleurs de luxe londoniens, n’est plus propriété britannique: elle a été acquise, avec plusieurs autres artères alentours, par le fonds souverain norvégien, Norges Bank Investment Management. Pour écarter 86 concurrents attirés par cette… > Lire la suite

En ce moment se tient au Pavillon de l’Arsenal une très riche exposition sur l’un des projets les plus intéressants du moment : la reconversion de l’entrepôt Macdonald. Cet entrepôt, le plus grand de Paris (19e arrondissement), construit en 1970, s’étend sur 617 mètres de long (presque aussi long que l’Île Saint-Louis). Il fait, depuis 2012, l’objet d’une reconversion doublement originale. A la fois en termes de parti pris : plutôt que de le détruire, il a été décidé d’en faire le… > Lire la suite

Nous avions déjà évoqué ici le paradoxe de la ville intelligente. Nous y revenons dans le Cercle des Echos (ici) à l’occasion du Forum Innovative City qui s’est tenu hier et avant-hier à Nice. Ci-dessous notre tribune. La « ville intelligente » est décidément à la mode. Le forum « innovative city » qui s’est tenu cette semaine à Nice en témoigne. Mais il témoigne surtout d’un paradoxe : alors que l’intervention des entreprises privées dans les métiers traditionnels des villes – comme la fabrique des projets… > Lire la suite

Le journal économique La Tribune publie aujourd’hui notre analyse sur la “privatisation” de la ville et les recompositions de la chaîne de l’immobilier (téléchargeable ici). Nous y défendons trois idées : 1) Même si le terme de “privatisation de la ville” est à la mode, ce à quoi on assiste, ce n’est pas tant à un remplacement de l’acteur public par l’acteur privé, qu’à l’émergence de relations plus partenariales entre aménageurs et promoteurs. 2) Ces nouvelles manières de faire dessinent une image saisissante où… > Lire la suite