Toilettes publiques et idées fausses sur l’habitat

Voici deux ouvrages qui ont au moins 4 points au commun :

– ils sont tous les deux sortis en librairie le même jour, le 22 mars

– ils ont une couverture verte

– l’un des auteurs est, entre autres, chroniqueur aux Echos, tandis que l’autre a été journaliste dans le même quotidien (avant de fonder un think-tank dédidé au logement, Idheal).

– ils méritent tous les deux d’êtres lus, et figureront dans notre prochaine bibliographie à destination des étudiants.

Toilettes publiques, sous titré “Essai sur les commodités urbaines”, montre combien mettre sur la focale sur un objet bien choisi (on l’avait déjà vu avec le placard et le ciment) permet de raconter, voire interroger, plus largement la fabrique urbaine, depuis les égouts dans la ville jusqu’à l’attention accordée aux personnes sans abri.

Dans En finir avec les idées fausses sur l’habitat, de la chambre au territoire, Catherine Sabbah passe en revue 68 idées fausses sur l’habitat, et les déconstruit. Par exemple :

“Les couloirs, c’est de la place perdue” : FAUX

“Quand on n’est pas propriétaire à 50 ans, on a raté sa vie” : FAUX