Veille en vrac – octobre à décembre 2025

Ceci est un billet de travail pour archiver des études, travaux, actualités repérées ces dernières semaines.

 

Depuis quelques années… on en trouve partout des marchés de Noël… et les visiteurs se pressent de plus en plus nombreux” – France Inter – 26 novembre 2025. Avec : Thibault Delourme, président de 2A Organisation, spécialiste de l’organisation de Marchés de Noël, Entreprise familiale basée à Nantes, spécialiste de l’organisation de Marchés de Noël depuis 1998. Elle en organise dans 6 villes de France, et Michèle Lutz, maire de Mulhouse.

 

“Évolution des valeurs dans le champ économique à l’horizon 2050” : https://www.senat.fr/notice-rapport/2025/r25-010-notice.html

 

Etude Lifti : “Vers de nouveaux modèles économiques de l’aménagement. Les périmètres et les valeurs en jeu” – Novembre 2025

 

Baromètre du changement climatique à Bordeaux – Novembre 2025

 

Les notaires constatent que la durée de possession des appartements à Paris s’allonge: en 2024, les appartements sont revendus plus de 15 ans après leur achat (15,7 ans) contre 11,4 ans en 2005 . En petite couronne le délai entre deux ventes est de 12 ans en 2024 contre 8,8 ans en ?. La France s’immobilise, le nombre de déménagements fléchit 8,8% de la population a changé d’adresse en 2024 contre 10,8% en 2014 source Insee)”. Isabelle Rey-Lefebvre – Post linkedin 22/11/2025 

 

Livre : 25 façons de planter un clou – Enzo Mari

 

Où va l’argent public ? L’Hebdo le 1 – Novembre 2025

 

De la ville construite à la ville vivante – Métropolitiques

 

Etude Idheal : Du neuf avec du vieux

Screenshot

 

[2018] “Regards sur la fiscalité locale”

 

Chaîne youtube Urban Mobility Explained – par EIT Urban Mobility

 

I4CE – Climat : où en sont les investissements des collectivités locales ?

I4C3 – Adapter la France à +4 degrés : moyens, besoins, financements

 

“Les façades de Canopia en culture” – Le Moniteur – 24 octobre 2025.

“Une quinzaine de façades du futur quartier Canopia (…) seront végétalisées soit l’équivalent de 2000 m2”, par l’entreprise franco-chinoise Mingzhu Nerval. “Sur un mur de 12 m, il y aura des petites plantes en bas pour ne pas gêner la circulation et en partie haute des arbres qui pourront monter jusqu’à 5-6 m afin de former une canopée pour apporter de l’ombre”, détaille Antoine Nerval, cofondateur de l’entreprise.

 

Robot tondeur de neige : https://www.robotloisir.com/robot-yarbo/

 

Sur la gestion des eaux pluviales, ressources Thierry Maytraud, ATM :

Formation oasis – vidéo

Conférence 2022 – slides

 

Le Louvre, une ruine fiction

 

S’habiller du vivant – Collège des Bernardins

 

Les sons du Caire – podcast

 

Le bail réel solidaire dans la métropole du Grand Paris – APUR – octobre 2025

 

Le climat futur en France – A quoi s’adapter ?” – Octobre 2025 – Météo France

 

[2024] “La France à +4°”. meteofrance.com/climadiag-commune Source : post linkedin

 

Combien coûte le système voiture en France ? Forum vies mobiles

 

L’écologie politique contre les métropoles ? Eric Charmes – La vie des idées

 

Ville de Paris – La tarification des services publics locaux sportifs et culturels – Cour des Comptes – Septembre 2025

 

Ville de Paris – Les terrasses implantées sur le domaine public – Rapport Cour des Comptes – Janvier 2025

 

L’avènement goulu des terrasses” – Hacène Belmessous

 

Le p’tit business des émojis“, Les Echos, 25 septembre 2025

Unicode : “Ce consortium, installé au nord de la Silicon Valley, gère les standards techniques permettant de lire n’importe quel émoji mais aussi n’importe quelle lettre de n’importe quel alphabet sur n’importe quel terminal Internet de la planète. Y votent les représentants d’Adobe, Apple, Google, Meta, Microsoft, mais aussi Airbnb, Amazon, Netflix, le gouvernement indien, entre autres. (…) « Unicode crée une norme stipulant que, par exemple, ‘smiley avec trois coeurs’ est une suite de chiffres : 11111100101110000, détaille Jennifer 8. Lee. (…) Pour éviter tout problème de droits d’auteur, mieux vaut donc utiliser, pour un livre, des affiches, des tracts, etc., des émojis open source. Par exemple, ceux mis à disposition par les étudiants et les enseignants de la HfG Schwäbisch Gmünd, une école d’arts appliqués allemande, sur le site Openmoji.org.”

 

Et aussi : veille en vrac de juillet à septembre 2025

 

Quelques articles plus anciens sur l’eau :

La bataille autour du Drac, dans les Haute-Alpes, illustre la montée des tensions autour des usages de l’eau“, Le Monde, 19/9/2025

“Durant l’été, le débit minimum visant à préserver la vie de cette rivière a été abaissé, sous la pression des agriculteurs. (…) En France, la ressource en eau tend à se raréfier, surtout en été et dans la moitié sud du pays, selon l’étude de référence Explore 2 dans laquelle l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a établi des projections hydroclimatiques pour 2100. D’ici à la fin du siècle, les débits estivaux des cours d’eau risquent de diminuer, en particulier dans le Sud-Ouest, les Alpes et le secteur méditerranéen (de – 40 % à – 50 %). Plus localement, le SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) Drac amont note déjà une tendance à la baisse du débit de cette rivière. Les glaciers qui l’alimentaient ont fondu, et ce torrent de montagne est en pleine bascule, d’un régime nivopluvial (dépendant de la fonte des neiges et des glaces) à une influence pluviale de plus en plus marquée. Avec, comme conséquence, une aggravation des déficits en été. Dans le même temps, le changement climatique entraîne une augmentation des besoins en irrigation, qui tireront les consommations d’eau à la hausse dans les décennies à venir, selon une récente note du Haut-Commissariat au plan, anticipant de « graves tensions sur les écosystèmes et les usages ». (…) Historiquement, Gap, petite ville périphérique située dans un bassin où l’eau manquait, s’est développée avec l’arrivée de son canal, à partir de 1863. Cette nouvelle ressource a permis à sa population de croître et a façonné l’agriculture locale. « Sans le canal, Gap n’existerait pas », résume Vincent de Truchis, président de l’Association syndicale autorisée (ASA) gérant l’ouvrage”.

 

“Sécheresse : « La question qui doit se poser est celle de la finalité de l’usage : est-ce que j’ai réellement besoin de cette eau-là ? »”, Le Monde, 10 septembre 2025, Entretien avec Florence Habbets

Les arrêtés sécheresse sont une gestion « par la crise » qui ne satisfait personne. Nous allons aller vers des années encore plus difficiles. Avec le changement climatique, la température va continuer à augmenter et on s’attend à avoir moins de pluie en été, ce qui va renforcer les sécheresses. On s’attend aussi à avoir moins de jours de pluie : c’est moins de capacité de stockage dans les sols et dans les nappes, même à quantité de pluie égale. (…) Il faut que nous changions de paradigme. C’est là que la sobriété est fondamentale. C’est une démarche collective qui induit de s’organiser différemment et d’être moins gourmands en eau pour pouvoir satisfaire à nos besoins essentiels. Ce n’est pas de la privation. Par exemple, il peut s’agir de conditionner les permis de construire à la disponibilité en eau, comme cela se passe dorénavant dans certains territoires du Pays de Fayence dans le Var. (…)  Cela implique-t-il aussi de choisir qui a droit à l’eau en priorité quand on en manque ? Tout à fait. Sur le volet agricole, on peut décider par exemple de ne pas favoriser des cultures liées au textile, ou utilisées pour de la valorisation énergétique, parce que c’est peut-être moins urgent que le maraîchage. On peut aussi choisir de prioriser les pratiques agricoles qui sont bénéfiques pour la qualité de l’eau, d’autant qu’une eau polluée requiert plus de volume pour devenir potable. (…) En période de crise, certains devront peut-être renoncer à leurs cultures les moins prioritaires. Mais il faut imaginer un système assurantiel qui couvrirait ces pertes, parce que ce renoncement est un gain pour tout le monde. La sobriété doit être jugée équitable pour que les décisions soient acceptées. (…) La production et l’acheminement de vêtements ont par exemple une forte « empreinte eau ». La consommation d’énergie implique aussi beaucoup de prélèvements. Tout cela doit faire l’objet de choix collectifs”.

 

La gestion de l’eau doit devenir un projet collectif“, Le Monde, 17/12/2024, Thierry Burlot, président du Cercle Français de l’Eau

“Pendant des décennies, nos politiques publiques se sont concentrées sur le « petit cycle de l’eau », celui de l’eau potable et de l’assainissement, essentiels pour répondre aux besoins domestiques. Si ce modèle a montré son efficacité, il est aujourd’hui insuffisant. Le « grand cycle de l’eau » – des précipitations aux nappes phréatiques, rivières et océans – impose désormais une approche systémique. (…) Il devient donc impératif de revoir la fiscalité pour prioriser ceux qui protègent l’eau et mobiliser des financements publics et privés à la hauteur de ces enjeux. Au-delà des enjeux financiers, la gouvernance de l’eau doit elle aussi être repensée. La loi de 1964, visionnaire avec sa gestion par bassin hydrographique, est aujourd’hui mise à mal par une fragmentation administrative. Ainsi, face aux disparités régionales, entre sécheresses chroniques et inondations répétées, il est urgent de bâtir de nouvelles solidarités territoriales. Une gestion cohérente et inclusive, portée par des objectifs ambitieux, doit devenir la norme. Amont et aval, zones rurales et urbaines : tous les territoires sont interconnectés et doivent donc travailler ensemble.e qui entrave son efficacité. Un fleuve ne s’arrête pas aux frontières administratives, il ne se demande pas s’il traverse une commune, un département ou une intercommunalité, mais il doit être géré dans sa globalité.

 

Sécheresse : plus une goutte d’eau au robinet, le scénario qui inquiète les Pyrénées-Orientales“, Le Monde, 23 avril 2023

A Bouleternère : “La municipalité a voulu éviter la rupture totale – l’eau qui cesse de couler au robinet. « Dès que nous avons constaté que le niveau de la nappe n’était plus qu’à quelques centimètres au-dessus de la prise d’eau, nous nous sommes raccordés à un forage agricole dont les exploitants ont accepté le partage. Sa potabilité est en cours d’évaluation. » En attendant le résultat des analyses, chaque semaine, les habitants viennent récupérer, le jeudi et le vendredi, un pack de six bouteilles d’eau de source par personne. (…) A une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouleternère, la trentaine d’habitants du village d’Oreilla, à 870 mètres d’altitude, n’ont plus d’eau courante depuis le 5 février – le ravitaillement est assuré par camion-citerne. (…) Les canaux, dans cette zone du Roussillon, ne sont pas seulement des instruments d’irrigation, mais aussi une composante du paysage et de l’histoire de la région – certains remontent au Moyen Age. Ils sont aussi un élément-clé du tissu social : autour des canaux se forment des associations syndicales autorisées, qui rassemblent les exploitants d’une même zone et organisent le partage de la ressource en eau en allouant à chacun des horaires de prélèvements. Dans les parcelles, le quadrillage des tuyaux noirs qui suivent l’alignement des arbres signale les zones, nombreuses, où l’irrigation se fait au goutte-à-goutte. (…) L’hydrographie du département est comme un échiquier où le mouvement de chaque pièce influe sur tout le jeu. « L’un des enjeux stratégiques est le maintien, autant que possible, d’un certain niveau dans le lac de Vinça, afin que les Canadair puissent venir y écoper en cas d’incendie””.

 

Le gestionnaire des eaux de la région de Londres sauvé par ses actionnaires“, Les Echos, 10 juillet 2023

“Thames Water, qui dessert en eau environ 15 millions de personnes à Londres et le long de la Tamise, est pris entre deux feux. D’un côté, la hausse des taux d’intérêt entraîne une augmentation des paiements sur la partie de sa dette indexée sur l’inflation. Les coûts de financement nets de l’entreprise ont ainsi grimpé de 24 % en un an, analyse Bloomberg. De l’autre, le régulateur britannique devrait exiger sous peu davantage d’investissements dans les infrastructures hydrauliques vieillissantes du pays (le réseau d’égouts date de l’époque victorienne, à la fin du XIXe siècle). Celles-ci souffrent de fuites chroniques et de déversements fréquents d’eaux usées dans les rivières et les mers. Au point d’avoir fait soulever des interrogations sur les mérites de la privatisation du secteur”.

 

Climat : les élus locaux ont droit au long terme“, Les Echos, 2 août 2023

“Tout le monde comprend aujourd’hui que l’adaptation à la nouvelle donne climatique passe nécessairement par l’échelon local. Les solutions dépendront des caractéristiques économiques, démographiques et sociales de chaque territoire. Il est urgent de donner aux élus les moyens de faire face à ces attentes nouvelles . Il est urgent de leur donner le droit de s’engager sur le long terme. Tout le problème est là : les élus locaux sont aujourd’hui soumis à des injonctions contradictoires. Ne pas laisser de dettes financières à ses successeurs reste l’honneur d’un maire et ce, alors que des écoles qui sont devenues des passoires thermiques au fil du temps n’ont jamais été comptabilisées comme dettes écologiques. Or, la dette financière est un moyen. Sa soutenabilité dépend de sa finalité. Nous savons maintenant que le coût de la dette est sans commune mesure avec celui de l’inaction climatique. Nous savons aussi que les durées d’endettement, de même que les horizons d’investissement, doivent aujourd’hui plutôt tendre vers vingt-cinq ou trente ans que vers cinq ou dix ans”.

 

Vizzia, la start-up qui veut mettre fin aux déchets dans les rues des villes“, Les Echos, 30 mai 2023

“La jeune pousse lève 3,4 millions d’euros pour accélérer le déploiement de sa technologie de vidéosurveillance qui permet d’identifier les responsables de déchets sauvages dans les villes et les espaces naturels”.

Nutri-Score : pourquoi le lait est rétrogradé et le hareng promu“, Les Echos, 2 mai 2023

“Le Nutri-Score est utilisé dans cinq autres pays européens et la Suisse depuis son lancement en France en 2017. La Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Tous ont adopté le nouvel algorithme de calcul du Nutri-Score le 30 mars sur la base des propositions d’un comité scientifique, où chacun compte « un expert indépendant »”. “En l’espace de six ans, le système de notation des aliments est incontestablement devenu un repère utile aux consommateurs, qui voient dans la notation de A à E assortie de couleurs de vert à rouge, un logo simple. Une information immédiate sur la qualité nutritionnelle des aliments et des boissons, que l’on trouve désormais sur 60 % des produits. La méthode de calcul vient d’être modifiée « pour promouvoir des choix alimentaires plus favorables à la santé », selon Santé publique France. Il en résulte des changements qui ne sont pas toujours au goût de tous les secteurs de l’industrie agroalimentaire”.