Quand la valeur de l’immobilier glisse vers l’aval

La revue des Annales des Mines (Responsabilité et environnement – N°84 – Octobre 2016) consacre son numéro d’octobre au devenir des métropoles (voir sommaire ici).

Outre notamment des articles de Jean-Louis Missika, Valérie Pécresse, ou encore Julien Damon (joyeuse description d’une ville en 2040), on y trouvera un article que nous avons co-écrit avec Nicolas Rio, consultant chez Acadie [rajout 2021 : Partie Prenante].

Extrait Source :

Ainsi, qu’il s’agisse de l’immobilier neuf ou de l’immobilier existant, l’action publique repose sur trois fondamentaux : tout d’abord, elle repose largement sur un modèle dans lequel la valeur résulte d’un prix de vente supérieur au prix de revient (d’où, justement, ces mécanismes, dans le secteur du logement neuf, qui consistent à la fois à minorer le prix de revient des terrains aménagés et à majorer les prix de sortie en les subventionnant par une réduction d’impôt) ; en second lieu, il s’agit principalement d’une aide à l’investissement (et non à l’exploitation, tout du moins en ce qui concerne l’immobilier libre neuf) ; enfin, cette aide est ciblée par produit (terrains aménagés, logements libres neufs en accession à la propriété, logements locatifs sociaux, bureaux neufs, immobilier existant,…).

Or, aujourd’hui, ces trois fondamentaux sont remis en cause du fait que la création de valeur n’est plus dans la production.

[Rajout 2021] : sur la fabrique usager-centrique de la ville et ses conséquences en terme de gouvernance : Etude sur les nouveaux modèles économiques urbains