Cartographie : Google Maps, et après ? [Chronique prospective pour Futuribles]

L’Association de prospective Futuribles propose depuis quelques mois à certains de ses conseillers scientifiques de rédiger une chronique prospective régulière. Voici donc notre première chronique prospective : “Google Maps, et après ?“.

Extrait :

“Vingt ans après sa création, l’omniprésence de Google Maps comme outil cartographique pour permettre aux citadins de se repérer dans les villes est aujourd’hui incontestable. Par exemple, avant de se rendre dans un magasin physique, près de 9 Français sur 10 recherchent son emplacement sur Google Maps. Ce constat est connu mais rarement interrogé. Pourtant, la carte est un instrument de pouvoir, et il est étonnant que le fait que ce pouvoir de représenter les villes soit aux mains d’un géant numérique privé américain n’interroge pas davantage, a fortiori lorsque le modèle économique de cet acteur a de fortes implications sur la carte produite”.

La note se découpe en trois temps :

  • Quand ce n’est plus le nord mais le modèle économique qui oriente la carte
  • La cartographie au risque de la cartomancie ?
  • D’autres modèles économiques pourraient dessiner d’autres cartes

La suite est à lire : ici.

Comme indiqué à la fin de la chronique, celle-ci a été écrite par une économiste urbaniste, qui n’est ni géographe ni cartographe. Toute critique ou suggestion est d’autant plus bienvenue et peut être adressée par mail en cliquant sur ce lien.

A lire également nos précédents billets :

De la possibilité d’une cartographie à l’échelle 1

Les nouveaux défis de la cartographie

“Contre-cartographie ou lorsque toute carte est subjective

Cartographie poétique

 

A signaler également :

La Fabrique des mobilités organisera le 28 mars prochain un webinaire sur le “curb management”, où il sera notamment question de cartographie. Merci d’ailleurs à Alex Bourreau, responsable technique de la Fabrique des Mobilités, de nous avoir signalé la création de l’Overture Maps Foundation (OMF) en 2022.