De l’influence des grands investisseurs sur les entreprises

L’article des Echos de ce jour sur la banque d’affaires Lazard permet d’éclairer l’influence des grands investisseurs sur les entreprises.

Extrait :

“L’actionnariat des grands groupes est dans les mains d’un nombre restreint d’institutions impliquées et destinées à faire entendre leur voix”.

(…)

Un peu plus de 40% des groupes côtés du S&P500 aux Etats-Unis sont détenus par ces grands investisseurs et autour de 50% de la capitalisation de l’indice CAC40 sont concentrés entre les mains de non-résidents, dont de nombreux institutionnels américains (BlackRock, Harbor Capital,…).”

Nous y reviendrons.

NB : “Un actionnaire activiste est un actionnaire qui utilise la part du capital qu’il détient dans une société pour influer sur le management de l’entreprise. Il cherchera à s’assurer que les buts des dirigeants coïncident avec les siens et pourra donc essayer d’orienter l’activité de l’entreprise dans des directions variées ; elles peuvent être financières (changements de structures de financement, réductions de coûts, versements de dividendes plus élevés, etc.) ou non-financières (désinvestissement de certains pays non démocratiques, adoption de politiques de développement durable, etc.).

En comparaison avec une offre publique d’achat, une politique activiste est nettement moins onéreuse puisqu’avec 10 % des voix il est possible de peser sur la gestion de l’entreprise, d’autant plus quand le flottant est élevé.

Les actionnaires activistes peuvent agir par différents moyens : campagnes de publicités, adoption de résolutions en assemblée générale, négociations directes avec le management.”

(source : wikipedia)

Source : “Lazard se dote de spécialistes anti-activistes en Europe” – Les Echos – 9 février 2016