« Qu’est-ce donc que Buenos Aires ? […] C’est le grand arbre de la rue Junin, qui, sans le savoir, nous donne ombre et fraîcheur », écrivait Jorge Luis Borges, en 1969, dans Éloge de l’ombre. Alors que le mois de juin 2025 a battu des records de chaleur qui préfigurent la réalité climatique de demain, le rafraîchissement des villes devient une nouvelle priorité. Plantation des « climatiseurs naturels » que sont les arbres, « débitumisation » des rues, revêtements de couleur claire, humidification de l’air et des sols grâce à l’eau (fontaines, brumisateurs, etc.) : telles sont quelques-unes des solutions mises en œuvre par les municipalités pour les espaces extérieurs. Mais plus que tout, a fortiori lors des journées caniculaires, se protéger du soleil qui tape est indispensable voire vital : il faut de l’ombre. En même temps qu’elle devient une nécessité pour vivre en ville, l’ombre pourrait devenir plus politique. Les biennales d’architecture 2025 de Versailles et Venise nous invitent ainsi à réfléchir à la place de l’ombre dans les villes.
Notre chronique prospective pour Futuribles est en ligne : "Accéder à l'ombre dans les villes de demain".
Qu'en dit cette vache ?
Et aussi, pour se promener à l'ombre des "portici" de Bologne (Italie), c'est dans le billet qui suit.
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